Lors de la traditionnelle cérémonie de clôture, le maire de Saint-Dié-des-Vosges Bruno Toussaint a annoncé le thème et le territoire invité pour la 36e édition. « Pouvoir » et l’Indonésie seront donc au menu les 3, 4 et 5 octobre.
La cérémonie de clôture du Festival International de Géographie est souvent source d’un mélange d’émotions. D’un côté, il y a la tristesse de mettre fin à une édition qui a encore rassemblé un public fort nombreux avec des salles souvent pleines. Puis de l’autre, il y a cette impatience et cette envie de « reviens-y » au moment où sont annoncés le thème et le territoire invité.
Nouveauté cette année, cette cérémonie a débuté par la remise du prix Vautrin-Lud afin de « donner de la solennité » comme l’a précisé le fondateur Christian Pierret. Cette année, c’est Ron Boschman, un économiste ayant travaillé sur la géographie économique évolutive qui s’est vu décerner un diplôme, un chèque de 2 500 €, un bouquet de fleurs et une panoplie de goodies aux couleurs du Festival.
Après un discours de remerciements signée Victoria Kapps, la directrice du FIG, le maire de Saint-Dié-des-Vosges Bruno Toussaint a rappelé les propos du pape (« La Terre a de la fièvre, elle est malade ») pour évoquer son ressenti durant les nombreux rendez-vous auxquels il a assisté avant de dévoiler ce que tout le monde attendait.
Et l’impatience valait la peine, à en croire certains « waouh » et autres réactions émanant du public lorsque le terme « pouvoir » a été désigné comme thème de la 36e édition. « Pouvoir, c’est la capacité d’agir », a précisé Thibaut Sardier, le président de l’ADFIG, Association pour le Développement du Festival International de Géographie.
Plusieurs lignes directrices ont déjà été données : entre l’évolution géopolitique du monde, la pluralité des acteurs, le contexte technique, environnemental et matériel ou encore le numérique, il y aura de quoi débattre.
En ce qui concerne le pays invité, le choix a été porté sur l’Indonésie. « Il fait rêver et interpelle », décrit le maire Bruno Toussaint. Entre plages et villes fortement peuplées, les contrastes sont forts et offriront, là aussi, de la matière pour débattre.
Tout ceci sera sous la tutelle du directeur scientifique, Amaël Cattaruzza, un géographe français spécialiste de la géopolitique des données numériques.
Avant les applaudissements, le président de l’ADFIG affirme : « Le FIG est un festival d’échanges, ce n’est pas le savoir qui descend, c’est le savoir qui se partage ». Comme lui, on est nombreux à avoir envie de dire « A l’année prochaine ! »