Sandrine Collette, auteure reconnue et présidente du Salon du Livre, a présenté samedi après-midi son rapport à l’écriture devant une assemblée conquise lors d’un Grand Entretien animé par la journaliste Sonia Deschamps.
“Je n’écris pas tous les jours, j’écris quand j’ai une idée, quelque chose à exprimer.” Sandrine Collette considère que les mots sont des outils qui permettent de construire des histoires, “ l’écriture est source inépuisable. Tous les mots sont à notre disposition. Nous avons le pouvoir de tout raconter.”
La présidente du salon Amerigo-Vespucci 2024 s’est lancée dans l’écriture dès son plus jeune âge. Elle n’avait pas comme projet d’écrire pour les autres, elle écrivait principalement pour elle. Son carnet était comme son meilleur ami, elle pouvait tout lui confier. Elle retranscrit d’ailleurs ce sentiment. “Je n’ai jamais eu l’envie d’écrire, j’ai toujours eu le besoin d’écrire.”
Sa famille, sa grand-mère, l’inspirent énormément et ce qu’elle retranscrit grâce et à travers eux, c’est l’amour. La romancière confie cependant que sa plus grande source d’inspiration est la nature. La nature, grandiose, épatante, mais également froide et sauvage. “Sauvage” c’est avec ce mot que l’auteure a répondu à la question de Sonia Deschamps : “Comment qualifiez-vous votre écriture ?” L’écrivaine a ensuite développé sa pensée “qui a trait à quelque chose avant la civilisation, au sens propre, primaire, nu, pur.”
Les lecteurs attendent avec impatience le prochain roman de Sandrine Collette pour s’évader de nouveau à travers sa plume, en se sentant peut-être encore plus proches d’elle maintenant qu’ils connaissent sa facette créatrice et forcément plus intime.