Dans un Espace Georges-Sadoul qui affichait complet, le Plan National de Formation a démarré ce vendredi 29 septembre avec deux tables-rondes autour des Urgences. Un démarrage animé, non sans une pointe d’humour, par Catherine Biaggi et Laurent Carroué, Inspecteurs généraux de l’Éducation du Sport et de la Recherche.
Le moment est incontournable lors de chaque Festival International de Géographie depuis de nombreuses années : salle Yvan-Goll de l’Espace Georges-Sadoul, des centaines de professeurs avaient pris place pour participer à la séance inaugurale du Plan National de Formation programmée à 9 h. Face à eux, sur scène, le président de l’Association pour le Développement du FIG (ADFIG) mais également Florian Orpillard, directeur scientifique de cette 34e édition.
Ce dernier, chercheur de métier, a présenté le thème « Urgences » en le liant à l’actualité marquée, entre autres, par les inondations. Face à ce phénomène, deux réactions paradoxales : « On est dans la réaction permanente à la catastrophe avec des moyens réduits mais on a aussi conscience du fait qu’on dispose de toutes les solutions », précise-t-il. Les explications de ce paradoxe ? « Une lutte de pouvoir entre différents acteurs qui cherchent à imposer une politique d’urgence ». Sous-entendu, à définir les priorités.
La parole, partagée par les inspecteurs généraux de l’Éducation du Sport et de la Recherche, est ensuite revenue à Amaël Cattaruzza, professeur de géographie, mais aussi Kévin Limonier pour évoquer la première table ronde du programme « L’urgence, entre conflits et guerres », en prenant pour exemple l’Ukraine et la guerre de Crimée. Un conflit permettant de « redéfinir nos urgences » avec une lutte menée pour assurer la sécurité militaire en premier lieu mais également les sécurités alimentaire, énergétique et environnementale.
Toujours autour de Catherine Biaggi et Laurent Carroué, avec l’aide de l’enseignant Pascal Baud pour la présentation, Alexis Gonin, maître de conférences, Yvette Veyret Mekdjian, professeure de géographie émérite, ont ensuite discuté de la pertinence de désigner des changements, bouleversements ou processus divers à l’instar du développement durable ou des changements globaux.
En somme, deux tables-rondes idéales pour immerger le corps enseignant dans une 34e édition qui devrait permettre à chacun de partager de nouveaux savoirs et d’agrémenter ses futurs cours.