A 16 h, dans un petit salon d’exposition de la rue d’Alsace, les festivaliers ont eu l’occasion d’assister à une conférence-exposition sur le thème des Alpes en aquarelles. « Faire une géographie qui ne passe pas par les mots, mais par le dessin », présentait d’emblée l’artiste également agrégé de géographie. Ce passionné d’escapade en montagne s’est installé durant quatre ans dans la vallée des Ecrins, dans les Alpes. Au niveau de ces sommets, il a peint, sur le vif, des aquarelles représentant des paysages montagneux. De véritables cartes postales pleines de couleurs, effectuées à l’aide de pigments qui sont issus directement de ces lieux magnifiques.
Simon Estranguin cherchait à décrire un lieu, avec la matière de ce lieu. Pour ce rêveur aventurier, ces grands espaces sont « des rencontres, des moments d’éclatement et d’éclosion ». Au préalable, ce professeur recherchait sur des cartes les endroits où il pouvait exercer son art. « Je m’intéresse au lieu, qui a lieu, qui est de l’ordre de l’ambiance », raconte Simon Estranguin devant un public attentif.
De ces aquarelles et de ces errances, il a écrit un livre : « Valbandonnais ». Il s’inscrit ainsi dans une pure tradition de peintre géographe.