Lycée Jules-Ferry, samedi 5 octobre, 13 h 30. J’entre dans la cour du lieu de rendez-vous des 40 adeptes de la langue française et de la géographie. Arrivé à l’accueil, je me présente et écris mon nom sur une feuille. Voilà, je suis officiellement inscrit, impossible de faire demi-tour… Plus qu’à me rendre, accompagné, jusqu’au premier étage où les premiers arrivés attendent patiemment dans le couloir.
Un professeur retraité, qui a longtemps travaillé dans cet établissement, arrive, copies en main, et ouvre la salle. Je rentre et, en bon élève, m’installe… au dernier rang. Les copies doubles nous sont distribuées, avec une feuille de coordonnées à remplir pour que les deux lauréats de chaque catégorie – moins de 20 ans, 20 à 60 ans et plus de 60 ans – puissent être conviés à la remise des prix dimanche 6 octobre, à 17 h.
Un texte sophistiqué
A 14 h, commence la première lecture de ce texte concocté par Gilles Fumey, créateur de la dictée de la géographie. Nous découvrons le texte qui « ne comporte que quelques pièges », dixit l’enseignant qui se tient debout sur l’estrade. Cette dictée du FIG, c’est une première pour moi donc je n’ai aucune raison de douter de sa parole… Déjà, quelques rires persifleurs proviennent de toute la salle. Le texte me paraît long, plus long que je ne l’avais imaginé, et… très complexe. Deuxième lecture. Il est temps pour moi d’affronter la difficile épreuve d’orthographe que nous lit notre professeur d’un jour avec un grand sourire plein de malice. Les pièges allaient de l’accord des couleurs à l’écriture de termes plus complexes comme : karst, zoonoses, billevesées, sempervirentes, ou encore paléoanthropologues. Je vous avoue que j’y ai laissé quelques coquilles…
Pour finir, la lecture de relecture et une dernière relecture personnelle, avant de rendre ma copie et de récupérer le texte de correction. Rendez-vous dimanche à 17 h, pour savoir si oui ou non je serai parmi les 2 gagnants des 20-60 ans.