La présentation du Programme national de formation (PNF) s’est tenue ce vendredi 4 octobre à l’Espace Georges-Sadoul. Aux côtés des inspecteurs de l’Éducation nationale Catherine Biaggi et Laurent Carroué, les co-directeurs scientifiques Florence Nussbaumm et Adrien Baysse-Laine ont évoqué les thématiques de cette 35e édition.
Malgré des « contraintes de plus en plus fortes », selon Catherine Biaggi, appliquées aux enseignants et autres garants de la transmission des savoirs scolaires, la salle de l’Espace Georges-Sadoul ne laissait que peu de sièges vides. Il faut dire que durant un week-end, tous pourront profiter des conférences pour bénéficier de bonnes bases de travail qui leur permettront de monter des cours destinés à leurs élèves.
Après le discours inaugural de Thibaut Sardier, président de l’association de développement du Festival (ADFIG), les co-directeurs scientifiques de cette 35e édition Florence Nussbaumm et Adrien Baysse-Laine ont évoqué l’intérêt qu’ils avaient pour la thématique « terres » au programme cette année.
Ce dernier cité a notamment évoqué « deux notions en tensions » sous-jacentes en parlant des sols, « succession organisée de couches », et du foncier qui sont deux moyens d’approcher le terme. « Leur tension structure pas mal de questions du programme », a-t-il précisé devant une salle studieuse. Pour lui, trois enjeux ressortent de la gestion du sol et du foncier : quantitatif, qualitatif et social.
Détaillant l’enjeu social assurant une « répartition des différents usagers de la terre », Florence Nussbaumm a complété les propos du co-directeur en évoquant d’autres thématiques traitées durant ce Festival pour le monde éducatif : architecture, archéologie, sociologie, anthropologie, agronomie… tous les angles seront balayés !
Avant de laisser la parole à Xavier Bernier pour la première conférence du PNF, Laurent Carroué a présenté différents ouvrages utiles aux professeurs. Une présentation qui était la dernière pour cet inspecteur de l’Education Nationale qui a reçu un vibrant hommage de la part de l’ensemble de la salle sous l’impulsion de Catherine Biaggi évoquant sa volonté d’avoir mondialisé la géographie et d’avoir souhaité former le maximum de professeurs.