Un atelier fertile pour dépolluer les sols

Qu’est-ce qui résulterait du mélange d’urbanistes, architectes, élus, géographes et autres chercheurs dans un même atelier ? Il fallait être à l’espace Georges-Sadoul dimanche en fin de matinée pour le savoir !

La cheffe du chantier du jour : Rose Uomobono, doctorante en architecture et en sciences territoriales. Après une présentation générale de la pollution des sols en Europe, Martinique et France, l’architecte lance les activités. Les travaux à réaliser se décomposent en quatre étapes. La première, le repérage des différents types de paysages urbains sur trois cartes différentes de quartier grenoblois – une carte par groupe. La deuxième, la mise en place d’une visualisation à l’aide de feuilles plastifiées et décorées de couleurs et formes diverses pour représenter les différentes pollutions qui touchent les sols, de l’artificialisation des sols aux déchets industriels, en comprenant les cyanures et métaux lourds…

 Faire naître des idées

 L’avant-dernière étape consistait à définir une zone plus précise sur la carte et de chercher, toujours par groupe, des idées de solutions pour lutter contre la pollution des sols ou du moins l’atténuer. « Aujourd’hui nous avons énormément de connaissances disponibles. Mais ce qui nous manque, ce sont des idées », déclarait Rose Uomobono au début de l’atelier.

L’ultime quart d’heure était dédié à la présentation aux autres groupes de recherches les solutions trouvées, en fonction des zones géographiques et des appétences de chacun. « C’est une bonne manière de développer des idées. Et ce qui est intéressant c’est que les solutions proposées sont diversifiées », commente l’animatrice de l’atelier au cours d’une présentation. A terme, ces ateliers devraient servir la thèse de la doctorante en architecture. Et plus tard, dans un format seyant, ils seront expérimentés par des collégiens et des lycéens.