Défense de la terre et du corps des femmes

Pour aborder le sujet “terres” de cette année, la conférencière Anne-Laure Amilhat Szarya a d’abord parlé du lien qu’entretiennent les habitants d’Amérique Latine avec la Pacha Mama. 

 

La Pacha Mama, divinité des Andes, symbolise la nature et la fertilité mais aussi le respect de l’environnement et l’harmonie avec la terre. Cependant, ces dernières années, des forêts sont défrichées et les peuples indigènes pâtissent de cette situation. En réaction, au Mexique, le mouvement des Zapatistes est né.

 

Ce groupe se bat pour les droits des communautés marginalisées et revendique l’autonomie face à la mondialisation et aux inégalités sociales. La géographe cite l’exemple de Berta Cáceres, une militante hondurienne défenseuse des droits des autochtones. Récompensée en 2025 par le prix Goldman, elle est assassinée l’année suivante. Aujourd’hui, Berta Cáceres symbolise la résistance face aux violences et aux injustices.

 

A l’aide de la bande dessinée : “Terres rebelles : le voyage zapatiste en Europe”, Anne-Laure Amilhat Szary met en lumière la volonté des anciennes populations colonisées de se réapproprier une terre, sur le plan géographique et aussi symbolique.

Influencées par « décès » de Berta Cáceres et les luttes pour la justice et l’égalité, les femmes décident de prendre la parole elles aussi.“ Si une est touchée, nous répondons toutes.” La conférencière passe la musique de Vivir Quintana, Vivir sin miedo (vivre sans peur). “L’espoir d’un avenir plus juste et durable s’affirme avec force.” C’est sur cette conclusion musicale émouvante que se termine le moment d’échange.