Pour commencer la matinée en douceur, c’est dans une ambiance conviviale et chaleureuse que l’autrice Céline Righi est venue parler de son roman intitulé Les choses de la nuit. Autour d’un petit-déjeuner littéraire en compagnie de lecteurs passionnés, Céline Righi nous explique avec passion le choix des mots et la psychologie de son personnage principal, Henry Dowson, qui « joue au jeu de la vie ».
Une nuit de l’automne 1979, Henry Dawson, ancien trompettiste de jazz à la renommée internationale, délaisse Saint-Germain-des-Prés pour s’aventurer sur les routes de Normandie. Il s’apprête à gagner l’océan pour y célébrer – à sa façon – son quinzième anniversaire… Douze ans plus tôt, après qu’il se soit être blessé, les médecins avaient dû le priver de sa main droite, donc de la pratique de son instrument. Une tragédie pour celui qui avait trouvé dans la musique mieux qu’un refuge : une raison de vivre.
Même si l’histoire semble tragique, pour l’autrice « l’obscurité est un magnifique révélateur de la lumière ». Pour Céline Righi, l’écriture est avant tout un art : « Quand j’écris, je compose un hymne à la beauté de l’existence car la vie est fragile et précieuse ».