L’engagement des géographes pour protéger les terres

Le Square. Lumières tamisées, tables près des murs, chaises en rang. Le décor du premier café géo 2024 est planté. A sa tête : Aurélien Baysse-Laine, Florence Nussbaum – codirecteurs scientifiques du FIG 2024 et géographes – ainsi que Etienne Cossart -enseignant chercheur et géographe. La star du jour, c’est le livre de la 35e édition du FIG, « Protéger les terres. Les géographes s’engagent » (CNRS Edition). Les différents chapitres, écrits par un total de 7 collaborateurs, nous font voyager à travers le monde, avec la ZAN en France, les friches urbaines aux Etats-Unis ou encore les agriculteurs soucieux des sols au Népal.

« Le livre travaille à trois grands objectifs : parler du quantitatif, le stock des terres, du qualitatif, la bonne santé des sols et le social, la répartition des usages en phase avec les deux précédents objectifs », dévoile Aurélien Baysse-Laine.

 Un sous-titre qui questionne

 La dernière demi-heure était consacrée aux questions du public, sur tous les aspects du livre et de sa conception. Une question a pris de la place dans le débat : « Les géographes s’engagent » (sous-titre du livre) : « Mais comment traduisez-vous votre engagement dans votre métier de chercheur ? » se questionnaient plusieurs participants. « C’est surtout lors de la conception que l’on y pense. On les justifie ensuite par des faits, nos recherches », explique le codirecteur scentifique du FIG 2024. Dans un « ping pong » de quelques minutes, Etienne Cossart ajoute : « Nous, en tant que chercheurs, essayons également d’anticiper les éventuelles reprises de nos travaux par les différentes sphères de la société. »

A 17 h, fin de la séance, l’organisation se défait, le micro s’éteint et les dernières questions se sont posées en tête à tête avec les géographes, autour d’un café ou d’une boisson.