Top Carto !

1…2…3… A vos cartes ! 
Ils sont une soixantaine de volontaires à relever le défi du Top Carto. Etudiants, retraités, actifs, tous vont potasser par groupe de trois autour d’un sujet bien spécifique lié à l’invité du FIG… les Alpes ! 
 
Dans l’amphithéâtre de l’IUT, un brouhaha et des rires se font entendre. La tension monte… A quelle sauce vont-ils être mangés, ces challengers du Top Carto ? Encore quelques minutes à patienter, le temps que les les organisateurs expliquent la marche à suivre et distribuent les sujets…
 
L’objectif du concours est de réaliser en une heure une cartographie à partir d’un texte. Le document en question ? Le regard d’un voyageur à bord d’un train reliant l’Italie à la Suisse. Le texte débute ainsi : « C’est après Pontresina que commence la région des glaciers. Celui de Monterash et sa très belle cascade s’ouvrent sur Piz »… Top chrono, le Top Carto est lancé !
Tous débutent leur brouillon, qu’ils recopieront ensuite sur une feuille A3. Les organisateurs le rappellent, le but n’est pas de fournir la plus belle carte possible mais de repérer les informations essentielles. Les premières questions fusent et l’équipe bénévole est présente pour répondre aux doutes de chacun. Pour beaucoup, c’est une grande première. 
 
Les organisateurs appartiennent à l’association Concours Carto qui existe depuis une dizaine d’années. Ils sont des enseignants de tous niveaux, de la primaire à la classe préparatoire. Vivien Rouziou, enseignant d’histoire au lycée de Noyon, défend le projet : « L’objectif est de faire voir le monde différemment aux élèves, de leur faire apprendre de manière plus originale en les impliquant. » Le professeur poursuit : « Selon Napoléon, un croquis vaut mieux qu’un long discours ». Le visuel permet d’aider à l’apprentissage et à la compréhension du monde et de ses enjeux. » Un collègue rejoint la conversation, « Top Carto c’est Top Chef, avec moins de nourriture et plus de géo ! « 
 
Dans les gradins, les participants griffonnent les photocopies avec leurs crayons de couleur, sur certaines cartes, la ligne de chemin de fer se dessine. Mais le temps s’écoule trop vite pour beaucoup. Nombreux sont ceux qui n’ont pas encore commencé à recopier leur brouillon sur la version finale. On identifie déjà quelques villes, un début de légende, un titre… A l’arrière, une équipe sèche tandis qu’un groupe de professeurs d’histoire-géo au premier rang achève son croquis cinq minutes avant la fin du chronomètre.  
 
Le jury délibère selon différentes catégories : la plus fidèle, la plus esthétique, la plus bucolique, la meilleure légende, la plus belle nomenclature et le plus beau train… Un prix pour toutes les compétences ! 
 
Félicitations !