Biographie
François Martaine est né en 1944 d’un père descendant d’une famille géromoise depuis 12 générations, parti à Paris pour travailler dans le commerce de gros au sein de l’entreprise de son beau-père. La famille, très attachée à ses racines, vient passer ses vacances dans la Perle des Vosges chère à son cœur. C’est ainsi que chaque année à partir de l’âge de 4 ans François va retrouver Irène, jeune géromoise qui deviendra dès lors sa « petite amie ». À 15 ans déjà ils veulent se marier, mais les parents leur répondent en souriant « qu’ils ont bien le temps ». En 1962, le jeune homme entre à H.E.C. à Paris et en sort en 1965. Entre temps, en 1963, il épouse Irène, après avoir obtenu une autorisation spéciale puisqu’il n’a que 19 ans. De leur union nait Xavier en 1964. Puis le moment est venu d’effectuer son service militaire pour 20 mois. De retour dans la vie civile, il entre dans la vie professionnelle en qualité de chef des ventes chez un spécialiste des programmateurs de machines à laver en Haute-Savoie. Après cette première expérience de 2 ans, il est recruté comme chef de cabinet par Jean-Louis Descours, P.D.G. du Groupe André (chaussures, vêtements,…) en 1971. Ce poste fait de lui l’interlocuteur des patrons de divisions. Ses missions dans les filiales sont nombreuses. Le PDG lui confie à 27 ans la direction d’un ensemble d’usines de 600 personnes appartenant à la Société Pyrénéenne de Chaussures. Cinq ans après, il revient à Paris comme spécialiste industriel et construit de toutes pièces le service audit et contrôle de gestion du groupe. Sur ses heures de temps libre, François entreprend des recherches généalogiques en 1980 qui lui permettent de construire l’arbre de sa famille où figure Paulus Chan Coline, ancêtre vivant à la fin du XVIe siècle. Voilà qui lui donne l’envie d’approfondir en consultant cette fois les actes notariaux conservés aux archives départementales d’Épinal ainsi que les documents concernant les prévôtés d’Arches et de Bruyères se trouvant aux archives de Nancy où il se rend à l’occasion de ses nombreux déplacements dans l’Est. Il peut désormais prendre sa plus belle plume pour commencer la rédaction, tous les jours avant le travail, de 7h30 à 9h. Le dimanche, Irène relit en veillant à la double exigence de simplicité et de perfection de l’écriture, un rôle déterminant. Un premier titre est envisagé : « Le Lait des Chaumes ». Après avoir contacté de nombreux éditeurs, Tallandier donne son feu vert en 1987 en raison des références historiques extrêmement pointues de l’ouvrage. On trouve un titre plus vendeur « Les Pommes noires » en référence à l’arrivée de la culture de la pomme de terre dans les Vosges. Au total, 40.000 exemplaires seront vendus. Inutile de préciser que François est très demandé dans les salons du livre et pour effectuer des conférences diverses et variées. Son œuvre est couronnée par le Prix Erckmann-Chatrian et le Prix François Sommer. En 1992, il publie un 2ème livre, « La Dame de Nancy » où l’action, vous l’avez deviné, se passe à Nancy et qui est couronné par le Premier Prix Littéraire des Conseils Généraux de Lorraine. Il écrit aussi une biographie du duc de Lorraine Henri II qui ne sera pas publiée. Vers 1995, il devient Directeur du Développement International du Groupe Vivarte , ce qui l’amène à effectuer de nombreux déplacements à l’international, à l’occasion d’ouvertures de points de vente dans les « pays neufs », en Europe de l’Est par exemple. Il n’y a plus de place pour l’écriture. Lorsque l’heure de la retraite sonne en 2002, les inséparables François et Irène retrouvent leur cher Gérardmer.
Bibliographie
Les pommes noires - Kelsch Editions |