COMPLET - Les plantes font leur cinéma par Katia Astafieff

Public : Collège / Lycée / Supérieur

Âge : de 14 à 25 ans

Durée : 1 h 30

Dates :
jeudi 28 septembre
vendredi 29 septembre après-midi

 

L'intervention : Les plantes font leur cinéma

Une rencontre autour du livre "Les plantes font leur cinéma", qui pourra se dérouler en deux parties : une discussion sur le travail de l'autrice, et une conférence illustrée sur la thématique des plantes dans le cinéma. A partir d'exemples tirés de films plus ou moins connus, elle permettra de répondre à des questions d'actualité autour de la science et de l'environnement : est-il possible de cultiver des plantes sur Mars ? Les plantes bioluminescentes d'Avatar existent-elles vraiment ? Les plantes carnivores peuvent-elles manger un homme comme dans la Petite boutique des horreurs ? En fonction des programmes et des préoccupations des enseignants, des thématiques pourront être détaillées : recherches en génétique sur les plantes, adaptations à l'environnement, science-fiction et écofictions, plantes menacées…

L'intervenant : Katia Astafieff

ASTAFIEFF Katia site

Autrice et grande voyageuse, passionnée par le monde des plantes et spécialisée en vulgarisation scientifique, Katia Astafieff a parcouru une soixantaine de pays en solitaire. En 2023, elle publie deux ouvrages : « Les plantes carnivores font mouche » (Lucca éditions), roman pour la jeunesse, ainsi que « Les plantes font leur cinéma » (Dunod), documentaire sur les plantes stars du grand écran. Elle est aussi l’autrice de « Comment voyager seule quand on est petite, blonde et aventureuse » (Pocket 2018, Editions du Trésor 2016) puis « Comment voyager dans le Grand Nord quand on est petite, blonde et aventureuse » (Pocket 2021, Trésor, 2020). Elle a aussi publié l’« Aventure extraordinaire des plantes voyageuses », chez Dunod (2018), paru en poche en édition augmentée en avril 2023, où elle conte les fabuleuses histoires de onze explorateurs sur les traces de onze plantes. En 2021 paraît également chez Dunod « Mauvaises graines, la surprenante histoire des plantes qui piquent, qui brûlent et qui tuent ». Dans « La fille qui voulait voir l’ours » (Arthaud 2022), elle nous emmène vivre une incroyable aventure dans les Appalaches canadiennes. L’ouvrage vient de paraitre en poche chez J’ai lu (mai 2023).

 

 

Le livre :

les plantes font leur cinema

Les plantes font leur cinéma
de Katia Astafieff
Dunod
2023

Les plantes aussi font leur cinéma ! Certaines ont le premier rôle, tandis que d’autres interviennent au cœur de l’intrigue. De celles qui séduisent à celles qui tuent, Katia Astafieff nous révèle avec humour les pouvoirs, réels ou imaginaires, de ces plantes du grand écran qui, loin d’être des éléments de décor, ont parfois un très beau rôle.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

COMPLET - Les plantes carnivores font mouche par Katia Astafieff

Public : Primaire / Collège

Âge : de 8 à 12 ans

Durée : 1 h

Dates :
jeudi 28 septembre
vendredi 29 septembre après-midi

 

L'intervention : Les plantes carnivores font mouche

Une rencontre autour du livre "Les plantes carnivores font mouche", un polar botanique pédagogique humoristique pour découvrir le monde fascinant des plantes carnivores. Deux moustiques de la brigade moustiquaire enquêtent sur la disparition d'une belle mouche. Et si elle s'était manger par une plante carnivore ? La rencontre pourra se dérouler en deux parties : une partie sur le travail de l'autrice et une partie sur les plantes carnivores (biologie, mode de vie, adaptions, etc.), pour découvrir la diversité et les particularités de ces plantes fantastiques mais de plus en plus fragiles.

L'intervenant : Katia Astafieff

ASTAFIEFF Katia site

Autrice et grande voyageuse, passionnée par le monde des plantes et spécialisée en vulgarisation scientifique, Katia Astafieff a parcouru une soixantaine de pays en solitaire. En 2023, elle publie deux ouvrages : « Les plantes carnivores font mouche » (Lucca éditions), roman pour la jeunesse, ainsi que « Les plantes font leur cinéma » (Dunod), documentaire sur les plantes stars du grand écran. Elle est aussi l’autrice de « Comment voyager seule quand on est petite, blonde et aventureuse » (Pocket 2018, Editions du Trésor 2016) puis « Comment voyager dans le Grand Nord quand on est petite, blonde et aventureuse » (Pocket 2021, Trésor, 2020). Elle a aussi publié l’« Aventure extraordinaire des plantes voyageuses », chez Dunod (2018), paru en poche en édition augmentée en avril 2023, où elle conte les fabuleuses histoires de onze explorateurs sur les traces de onze plantes. En 2021 paraît également chez Dunod « Mauvaises graines, la surprenante histoire des plantes qui piquent, qui brûlent et qui tuent ». Dans « La fille qui voulait voir l’ours » (Arthaud 2022), elle nous emmène vivre une incroyable aventure dans les Appalaches canadiennes. L’ouvrage vient de paraitre en poche chez J’ai lu (mai 2023).

 

 

Le livre :

les plantes carnivores

Les plantes carnivores font mouche
de Katia Astafieff
Lucca éditions
2023

Un polar botanique pédagogique humoristique au cœur des Vosges, pour en savoir plus sur des plantes insolites. Branle-bas de combat dans la tourbière ! Elvis-Édouard le moustique et Esmeralda la mouche ont disparu. La Brigade moustiquaire est sur la patte de guerre pour retrouver le fautif. Serait-ce le multirécidiviste Ornicar le cafard ou le délinquant Ectoplasme le phasme ? Ou, peut-être, est-ce l’œuvre de ces abominables plantes carnivores qui viennent soudainement d’envahir la région ? Une enquête drôle et mouvementée dans un monde pas comme les autres, celui des plantes carnivores !

 

 

 

 

 

 

COMPLET - Les couleurs de la ville, une urgence à restaurer ? par Jean-Pierre Husson

Public : Primaire / Collège

Âge : de 10 à 12 ans

Durée : 55 min

Date :
jeudi 28 septembre après-midi
vendredi 29 septembre matin

 

L'intervention : Les couleurs de la ville, une urgence à restaurer ?

Pour répondre à notre bien-être et pour s'adapter au changement climatique, la ville a besoin d'être arborée, végétalisée, dessinée en vert et bleu et encore demeurer festive, ambitionner d'être frugale. L'idée d'un dialogue avec une classe est d'aborder les actuelles questions urbaines par les jeux de couleurs qui y sont rencontrées via la nature, les façades, l'eau mise en miroir dans la cité, l'art urbain de rue. Le sujet permettrait de mobiliser à la fois des exemples locaux et internationaux. Pour finir, un ou plusieurs jeux serviraient à rassembler les connaissances abordées.

L'intervenant : Jean-Pierre Husson

HUSSON Jean Pierre site
Jean-Pierre Husson est professeur émérite des Universités, université de Lorraine, laboratoire Loterr. Il est agrégé de géographie (1976), docteur d’Etat (1987) avec une recherche portant sur la forêt lorraine, étude de géographie humaine. Professeur à l’université de Metz (1993-1997) puis à Nancy, jusqu’en 2017, il est membre titulaire (2009), puis président (2013-2014) de l’Académie de Stanislas. Ses principaux axes de recherche sont l’aménagement rural et forestier, les couleurs et la dimension sensible des objets géographiques et l’histoire du paysage et les démarches de géographie historique à partir des cartes anciennes. Il est lauréat de la bourse histoire du prix Erckmann-Chatrian (2016), Commandeur des Palmes académiques (2014), Officier du Mérite agricole (2003), et Chevalier des Arts et des Lettres (2022).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les frontières, problèmes sans solution ? par Patrick Minder

Public : Lycée

Âge : classe de 1ere

Durée : 1 h

Date :
vendredi 29 septembre

 

L'intervention : Les frontières, problèmes sans solution ?

Les frontières politiques sont devenues aujourd’hui un objet médiatiquement connu, notamment pour leur matérialité qui les rendent à la fois visibles alors que, paradoxalement, le globe est interconnecté sans réels obstacles à la circulation.
Des exemples sont destinés à remettre en question les représentations des frontières politiques (par ex., la frontière est une ligne délimitant deux espaces) pour amener les étudiant·e·s à réfléchir sur les différentes modalités de frontières, parfois invisibles mais dont les intérêts sont mal dissimulés. En lien avec le thème de cette année consacrée aux urgences, on insistera un peu plus particulièrement sur les frontières contestées et conflictuelles.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ouragame : un jeu pour comprendre la post-catastrophe par Delphine Grancher

Public : Collège / Lycée / Supérieur

Âge : à partir de 12 ans

Durée : 1 h 30

Dates :
jeudi 28 septembre
vendredi 29 septembre

 

L'intervention : Ouragame : un jeu pour comprendre la post-catastrophe

Ouragame est un jeu sérieux éducatif qui vise à sensibiliser les élèves aux défis de la reconstruction suite au passage d'un cyclone sur une île fictive. Le jeu utilise des règles simples pour aborder les différentes phases de la post-catastrophe et sensibiliser les joueurs aux difficultés de coordination et de priorisation dans la reconstruction. L'objectif est de montrer aux joueurs l'importance de la solidarité et de la coopération entre les différents acteurs pour une reconstruction plus résiliente. Adapté dès la classe de 5ème, il peut être utilisé comme support pédagogique original pour introduire ou conclure des thèmes du programme scolaire sur les risques littoraux.

L'intervenant : Delphine Grancher

GRANCHER Delphine site
Delphine Grancher est ingénieur de recherche au CNRS du sein au Laboratoire de géographie physique à Thiais (94). Spécialisée en statistique et méthode d’enquête participative, elle travaille depuis plus de 15 ans sur le comportement des populations face aux risques naturels. Elle a en particulier mené des travaux de recherche en Indonésie (risque tsunami et volcan), en Polynésie Française et aux Antilles Française (Guadeloupe, Saint-Martin, Saint-Barthelémy). Dans de nombreux projets elle s’est intéressée à la perception du jeune public adolescent en particulier après le passage du cyclone Irma en 2017 aux Antilles. Elle est la responsable du projet de jeu sérieux « Ouragame ».

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Géographie critique : revoir ce que signifie l'urgence sanitaire par Clélia Gasquet-Blanchard

Public : Lycée / Supérieur

Âge : de 15 à 20 ans

Durée : 1 h

Date :
vendredi 29 septembre

 

L'intervention : Géographie critique : revoir ce que signifie l'urgence sanitaire

A travers la mobilisation des travaux conduits sur les inégalités, un invariant surgit sans cesse autour des questions sanitaires : la notion d'urgence. Celle-ci a réémergé avec la pandémie de Covid, raisonnant fortement avec la critique développée autour de la santé globale, notamment à travers l'émergence de la nécessité à "géré" de manière urgente la "crise". Quelque soit sa forme, la crise implique un e gestion dans l'urgence, à différentes échelles (institution sanitaire, hôpital, plus généralement du système de santé et de l'organisation mondiale de la santé). Pourtant un positionnement critique des notions d'urgence et de crise semble un préalable incontournable pour penser collectivement de quelles urgences et de quelles crises parlons nous. A travers une analyse critique de la gestion des épidémies d'Ebola dans les années 2000 - raisonnant avec l'expérience de cele du Covid (3) - nous montrons comme l'urgence sanitaire relève de représentations anxiogènes visant à contraindre par l'imposition de contraintes spatiales lourdes des populations entières, aux échelons macro comme micro.

Les livres :

ebola Ebola, géographie d'une crise sanitaire 1994-2005
de Clélia Gasquet-Blanchard
Presses Universitaires de Rennes
2016

A travers l'analyse d'épidémies ayant sévi au Gabon et en République du Congo, ce livre développe une approche visant à «dénaturaliser» les épidémies de fièvre hémorragique à virus Ebola (FHVE). Que l'on convoque la notion de risque ou que l'on inspecte les interventions humanitaires associées à la gestion des épidémies de FHVE, celles-ci sous-tendent des enjeux de pouvoir et de représentations prégnants qui structurent la géographie sociale de cette maladie.

 

 

 

 

 

abecedaire de la geographie de la sante Abécédaire de la géographie de la santé
sous la direction de Sébastien Fleuret, Clélia Gasquet-Blanchard et Anne-Cécile Hoyez
Editions Matériologiques
2019

Le territoire s’est progressivement imposé comme une composante importante du système de santé français, au gré de nombreuses évolutions, depuis les prémices de la planification régionale en santé dans les années 1970 jusqu’aux dispositions de la loi de juillet 2009 « portant réforme de l’hôpital et relative aux patients, à la santé et aux territoires ». Territoire, terme réapproprié par les politiques publiques de santé, il se révèle cependant porteur de sens différents : il désigne tantôt un périmètre ou une échelle d’action, tantôt une forme d’organisation (réseau, collaboration). Et, dans le sillage des appropriations variées du concept de territorialisation en santé, c’est toute une série de concepts géographiques qui sont mobilisés dans des usages et acceptions multiples pouvant, parfois, se révéler contradictoires.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

COMPLET - « Manger, quel casse-tête ! » par Gilles Fumey

Public : Lycée / Supérieur

Âge : de 14 à 18 ans

Durée : 2 h

Date :
jeudi 28 septembre

 

L'intervention : « Manger, quel casse-tête ! »

Expliquer aux élèves que l'urgence climatique se traite aussi avec leur fourchette ! Qu'il faut savoir que les émissions de gaz à effet de serre viennent pour près d'un quart, de l'agriculture et, donc, de notre alimentation. Comment faire pour avancer, avec urgence, sinon revoir nos manières de manger ?

Les livres :

histoire de l alimentation Histoire de l'alimenation
de Jean-Pierre Williot et Gilles Fumey
PUF
2021

Jamais nos systèmes alimentaires n’ont été aussi bouleversés que dans la période que nous vivons. Non seulement de nombreux systèmes de production sont en transition vers de nouveaux modèles, mais les consommations évoluent vers des formes personnalisées dont le numérique accélère la mise en place.

Dans cette histoire de l’alimentation, qu’ils ont pris le parti de ne pas traiter comme un continuum, Jean-Pierre Williot et Gilles Fumey parcourent toutes les évolutions de la chaîne alimentaire sur les différents continents et montrent à quel point nous devons revoir nos manières de penser l’alimentation. Matières premières, industrie agroalimentaire, mais aussi consommation à domicile et hors du foyer, enjeux politiques du repas : ils brossent un panorama mondial et thématique, sur fond de crise écologique et de famines récurrentes. L’abondance, de fait, est encore très loin d’être la chose la mieux partagée au monde…

 

 

histoire de l alimentation Atlas de l'alimenation
de Gilles Fumey et Pierre Raffard
CNRS Editions
2018

« Dis-moi ce que tu manges, je te dirai d’où tu es ». Tel un mantra, cette formulation maintes fois reprise et déformée rappelle que « nous sommes ce que nous mangeons » selon le mot d’Hippocrate. Mais savons-nous réellement ce que nous mangeons, et d’où vient ce qui est dans notre assiette ? Pourquoi la tomate est-elle si présente dans la cuisine italienne ? Pourquoi le piment est-il omniprésent en Asie alors qu’il est originaire d’Amérique ? Et quel sera l’avenir de nos nourritures fermentées ? Ou des produits issus de l’agriculture biologique ? Dans 30 ans, boira-t-on plus de vin, de bière ou de soda ? Voici la fabuleuse histoire des aliments, cuisines et saveurs du monde. De la domestication du maïs vers – 4 000 aux biotechnologies alimentaires du xxie siècle, de l’introduction du chocolat en Espagne lors des Grandes Découvertes aux récentes ouvertures des restaurants japonais un peu partout en Europe, des premiers caféiers originaires d’Éthiopie au xiiie siècle avant notre ère au macha japonais, des pitas grecques aux samoussas indiens, l’histoire des pratiques culinaires se fond dans celle des cultures, des échanges, des climats. Sans oublier les différents codes et manières de manger d’une extrémité à l’autre du monde. Qu’on le répète : se nourrir n’est pas qu’un impératif biologique, c’est aussi un acte hautement culturel. Un atlas à dévorer !

 

 

 

 

 

 

 

 

Comment réagir lors de la réception d'une notification d'alerte sur votre smartphone portable ? par Johnny Douvinet

Public : Lycée

Âge : de 15 à 18 ans

Durée : 1 h

Date :
vendredi 29 septembre

 

L'intervention : Comment réagir lors de la réception d'une notification d'alerte sur votre smartphone portable ?

Depuis juin 2022, des alertes peuvent être diffusées par les autorités sur les téléphones portables des individus situés dans une zone de danger ou de menace (via une plateforme appelée FR-Alert), avec parfois un son intrusif, capable de réveiller votre téléphone, même en mode verrouillé ou en veille. Comment se matérialisent ces notifications d'alerte ? Comment réagir et quel est le but attendu pour une mise en sécurité optimale pour tous ? De quelles informations auriez-vous besoin ? Après une courte présentation du fonctionnement de cet outil, deux mises en situations seront proposées (en accord avec les établissements) pour tester différents contenus de messages et voir en quoi les effets liés aux contextes géographiques (date, horaire, lieu, leins sociaux, environnement spatial...) sont importants à considérer.

L'intervenant : Johnny Douvinet

DOUVINET Johnny siteJohnny Douvinet est professeur en Géographie à Avignon Université / UMR ESPACE 7300 CNRS. Il a mené plusieurs projets de recherche sur les impacts spatiaux, sociaux et territoriaux de l'alerte à la population, en France et dans d'autres pays (Australie, Belgique, Etats-Unis et Indonésie). En 2020-2021, il a coordonné un projet pour impulser un changement de cap dans l'alerte à la population en vue des JOP 2024. Depuis juin 2022, il coordonne un équipe projet pluridisciplinaire pour accompagner les autorités préfectorales et le ministère de l'Intérieur lors de nombreux exercices d'alerte impliquant la population avec la nouvelle plateforme d'alerte multicanale FR-Alert, et pour intégrer les besoins des publics dans les contenus des messages d'alerte.

 

 

 

Le livre :

alerter la population

Alerter la population face aux crues rapides
de Johnny Douvinet
Editions Quae
2020

Cet ouvrage met en opposition la brièveté et la violence des crues rapides, face à la lenteur et la longueur du processus décisionnel français pour activer une alerte à destination de la population. Les sirènes, outils traditionnels hérités d’une longue tradition régalienne, ne sont pas déployées dans les zones potentiellement sinistrées, et rares sont les cas où elles ont été réellement activées. D’autres outils plus modernes pourraient être utilisés pour associer une information au signal sonore, mais les choix sont plus complexes qu’il n’y paraît. Croire que les moyens d’alerte sont « apolitiques » relève en réalité du mythe. Les institutions les plébiscitent pour expliquer des budgets conséquents, mais sans justifier de leur portée réelle auprès des publics visés. D’un autre côté, ce n’est pas parce que les outils existent qu’ils seront sollicités voire efficaces, et ce constat, observé au début des années 2000, se retrouve encore aujourd’hui, 20 ans plus tard.

Une réflexion commune est désormais nécessaire. Il faudrait une plateforme unique, multi-aléas et multicanale, qui s’adapterait aux contextes et aux temporalités des dangers ou des menaces en cours. Il faudrait former et entraîner tous les acteurs impliqués, en particulier les populations, pour les sensibiliser à l’impensable. Mais surtout il faut réagir vite : la population méconnaît la diversité des canaux d’alerte, ce qui induit des hésitations et des confusions plus qu’une réelle réactivité. Ce constat est d’autant plus inquiétant que les habitants, en ne comprenant pas ce que l’on attend d’eux, ne peuvent pas adopter les mesures réflexes ou les comportements escomptés. Très documenté et argumenté, cet ouvrage est issu d’une recherche de plusieurs années. Au-delà de la communauté scientifique, il pourra être très utile aux gestionnaires du risque et aux acteurs de la sécurité civile.

 

 

 

Les "Super îles", un projet pour améliorer la vie en ville ? par Sixte Buruaga

Public : Collège

Âge : de 12 à 15 ans

Durée : 1 h 15 - 1 h 30

Date :
vendredi 29 septembre

 

L'intervention : Les "Super îles", un projet pour améliorer la vie en ville ?

Explication de la problématique : du fait du degré élevé de la pollution en ville, il faut envisager des solutions alternatives. La Mairie de Barcelone met en place le projet "super îles". Définir les mots-clés. Analyser les conséquences, positives ou négatives.
Atelier (en groupe) : maquette de comment mettre en place une "super île" dans une ville.