Frédérique Neau-Dufour

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Frédérique Neau-Dufour est agrégée et docteure en histoire, spécialiste de la Seconde guerre mondiale. Elle a publié de nombreux livres en lien avec la famille de Gaulle, notamment des biographies de Yvonne et de Geneviève de Gaulle. Elle a été conservatrice du Centre européen du résistant déporté, sur le site de Natzweiler-Struthof. Avec « La villa des Genêts d’or », elle signe son premier roman.

Crédit photo : Stéphane Louis

 

Bibliographie sélective 

la villa

« La villa des Genêts d’or »
aux éditions La Nuée bleue

 

Voici le roman de l’Alsace dans la première moitié du XXe siècle, incarnée par deux femmes : une Allemande et une Française, qui, sans se connaître, prennent tour à tour en amitié un site inspirant et bucolique. Un site qui deviendra le témoin des pires atrocités de l’Histoire en abritant le camp de concentration du Struthof. Gretel est musicienne. C’est une femme moderne, libre et engagée. Sur le site du Struthof, qui est alors une charmante station de sports d’hiver, elle achète en 1912 un terrain envahi par les genêts pour y bâtir une villa. Son rêve ayant à peine pris forme, elle doit, en tant qu’Allemande, au lendemain de l’Armistice de 1918, quitter l’Alsace en y laissant tous ses biens et sa chère maison. Quelques années plus tard, Julia s’y installe avec son mari. La villa des Genêts d’or l’aide à retrouver peu à peu le goût de la vie. Et c’est à nouveau l’histoire d’un abandon forcé et précipité, en 1940, du fait de l’Annexion de l’Alsace par les nazis.  La villa et le roman changent brutalement de tonalité. La maison est devenue le logement du commandant du camp du Struthof et se transforme en témoin des pires atrocités.

Voici un roman bouleversant qui raconte, à l’échelle de l’intime, l’horreur et la perversion du système concentrationnaire, la violence des guerres et des exils, et le destin d’un petit pays en proie aux changements de nationalité.