Christian Astolfi

marie lescroart 

Christian Astolfi est né en 1958 à Toulon, et vit actuellement à Marseille. Son premier roman « Les Tambours de pierre » a été retenu dans la sélection du Prix Robert Walser, en Suisse, et du Prix littéraire des lycéens et des apprentis de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur 2008. « Une Peine capitale », publié chez Flammarion en 2014 s’est vu décerner le prix du deuxième roman de la librairie-imprimerie Colophon à Grignan. Son troisième roman « Cette fois je ne t’attendrai pas » est paru en novembre 2018.

Crédit photo : Leextra- Geoffroy Mathieu 

 

Bibliographie sélective 

la grande barriere de corail

« De notre monde emporté »
aux éditions Le bruit du monde

 

Du début des années 1970 à la fin des années 1980, Narval travaille sur les chantiers navals de La Seyne- sur-Mer. Ce temps restera celui de sa jeunesse et de la construction de son identité ouvrière. Quand se répand le bruit de la fermeture des Chantiers pour des raisons économiques, ses camarades et lui entrent en lutte, sans cesser de pratiquer leur métier avec la même application, tandis que l’amiante empoisonne lentement leur corps.

Dans un subtil mélange de lyrisme et sobriété, Christian Astolfi tient la chronique d’une existence qui traverse l’évolution politique et sociale de la France de l’époque, tout en révélant les désirs et les peines d’un homme habité par les rêves d’un père qui aura voué sa vie à ce monde emporté.

 

 

 

la grande barriere de corail

« Cette fois je ne t'attendrai pas»
aux éditions Flammarion

 

Une simple chute précipite une femme âgée vers la fin de sa vie. Dans le huis clos de sa chambre d’hôpital commence alors un double dialogue. Celui, intime, avec son corps qui se dessèche et se délite, tandis qu’affluent les souvenirs par vagues intermittentes pour lui rappeler ce qu’il fut, entre frustrations, embellies et consolations. Celui, jusqu’alors empêché, avec son fils unique, à l’attitude empruntée plus qu’accompagnante. Silencieusement, des choses tues jusqu’alors se révèlent. Elles passent par des gestes, des regards, des postures, et par ce corps au bord de l’abîme, seul à pouvoir exprimer la profondeur du lien et du manque.

Avec « Cette fois je ne t’attendrai pas », Christian Astolfi nous livre au plus près, par la voix de la narratrice, cette expérience ultime qui parle à chacun de nous, êtres de chair et de mémoire.