Cette terre qui nourrit la vigne


Quoi de mieux que de participer à une dégustation du produit pour se faire une idée de sa saveur ?

Ainsi, dimanche matin à l’heure de l’apéro, nombreux connaisseurs et simples curieux ont répondu à l’invitation de découvrir au bar La Boussole le paysage viticole chilien. En partant de la conquête espagnole, en passant par l’arrivée des jésuites, puis des moines ouvriers franciscains jusqu’à nos jours, les explications du géographe Gilles Fumey et de Louis-Antoine Luyt, producteur de vins chiliens, furent agrémentées d’une appréciation de chaque cru. Sur toute une longueur de vastes terres, la proximité de l’océan Pacifique et la cordillère des Andes contribuent à la culture de la vigne, de l’olivier et du blé. D’où la particularité des cépages, pour certains francs de pied depuis quelque 400 ans et indemnes de toute maladie. Ce n’est, bien sûr, pas le cas dans tout le pays, mais Louis-Antoine Luyt a assuré que sur ses domaines tout le travail se décline à la mode ancestrale, avec des raisins cueillis mains et élevés sans le moindre traitement pesticide. Ce véritable patrimoine ancestral séduit les amateurs de ces nectars venus de loin. Tchin tchin, à votre bonne santé !

 

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