Le Festival dans un livre


Accompagnés par Etienne Walker dans un inhabituel rôle d’interviewer, Florian Opillard, directeur scientifique du FIG 2023 et Thibaut Sardier, président de l’ADFIG et journaliste, ont présenté l’ouvrage de l’équipe scientifique du Festival intitulé « Il y a urgences, les géographes s’engagent » au bar Sept’un samedi.

Quelle place a la géographie dans une thématique telle que les urgences et un pays invité tel que le Chili ? Cette question, aussi simpliste soit-elle, pourrait former à elle seule le fil rouge principal de la 34e édition du Festival International de Géographie. Une édition qui a été marquée, avant même qu’elle ne commence, par la parution d’un livre publié aux CNRS Éditions par l’équipe scientifique.

Une équipe scientifique dirigée par Florian Opillard et Thibaut Sardier, deux personnalités aux écritures différentes. Le premier dit avoir une écriture « ampoulée », tout en définissant celle de son compère comme « journalistique ». « L’exigence, qui est le fil rouge de l’ensemble du Festival, était que les réflexes scientifiques s’estompent. Le livre doit passer dans toutes les mains », a ajouté, de son côté, Thibaut Sardier en tant que journaliste de profession. Cette dernière tâche incombait à Cécile Fallès, Michel Lussault, Angélique Palle, Magali Reghezza et Etienne Walker, qui ont pris la plume au même titre que Florian Opillard et Thibaut Sardier. Des géographes qui ont évoqué leur spécialité : l’épisode « gilets jaunes », le Chili, la transition énergétique, l’adaptation des armées au changement climatique ou encore le fait de savoir qui décide de ce qui est urgent ou non, ont été autant de sujets abordés.

« On ne parle pas de la même manière des faits vécus », appuie le directeur scientifique. En somme, cet ouvrage peut être considéré comme un moyen de se plonger dans le monde des géographes. Comme également peut l’être le café-géo auxquel participaient Thibaut Sardier et Florian Opillard permettant, selon le premier nommé, « un croisement entre la recherche et la participation citoyenne ». Ou tout simplement, comme peut l’être le Festival International de Géographie où les modes de rencontres sont divers et variés.

 

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