ITV Hatchondo

3 questions à Régine Hatchondo, présidente du Centre National du Livre


 

Quel est votre rapport avec le Festival International de Géographie ?

« C’est la première fois que je viens puisque j’ai été nommée récemment à la présidence du Centre National du Livre. Je savais que le Festival était précédé d’une excellente réputation, à la fois pour sa dimension conviviale et accueillante mais aussi pour la qualité des rencontres et de sa programmation. Je dois avouer que je me suis, ne serait-ce qu’hier soir, régalée à la conférence inaugurale en la présence de Jean Lebrun et de Georges Vigarello sur la question du corps, le corps des femmes, leurs vêtements, le corps de l’homme, la virilité, les évolutions au fil des siècles. Je trouve que le sujet du jour, la question des adaptations littéraires pour le cinéma, l’audiovisuel et les séries était passionnant. Dans tous les cas, j’ai une très très bonne impression et je ne suis là que depuis hier après-midi ! »

Le Salon du Livre justement. Pourquoi est-il important dans une manifestation telle que le FIG ?

"Le public qui vient est forcément très intéressé par la thématique même si ce que j’adore, c’est de comprendre la géographie au sens très large du terme. Et que donc ils seront très heureux de pouvoir aller de façon immédiate vers les livres dont ils ont entendu parler ou les livres des géographes ou historiens, écoutés pendant des colloques. C’est donc vertueux pour tout le monde, les auteurs signent, le public est heureux de repartir avec un livre dédicacé et qui a fait l’objet d’un désir immédiat après l’écoute d’un atelier passionnant. Ça correspond très bien à ce qu’on appelle la vie littéraire.»

Comment s’illustre le partenariat entre le Festival et le Centre National du Livre ?

" On a été ravis d’accueillir la conférence de presse du lancement de la manifestation au Centre, à Paris. Sinon, le partenariat se traduit par une subvention qui est donnée au FIG pour qu’il puisse subvenir à ses besoins : inviter les auteurs, les rémunérer, pouvoir accueillir le public dans les meilleures conditions...»