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Entendons les pionniers éclairés de l’écologie

Pluie du matin n’effraye par le festivalier. Pour preuve, si besoin en était, une soixantaine de personnes, masquées comme il se doit, s’était déplacée sous une pluie battante jusqu’au Musée Pierre-Noël pour y suivre, dès 9 heures, une table ronde animée autour de Gilles Fumey, géographe et professeur à Sorbonne Université, Antoine de Baecque, historien de la révolution, marcheur, Thomas Giraud, docteur en droit public.

Le tout en présence de Julien Brocard, directeur éditorial des éditions Le Pommier, maison de publication scientifique française.

Il était alors question des pionniers de l’écologie sur le thème «Ils ont ouvert la voie».

Il apparaît clairement que l’idée de préserver l’espace naturel date de Mathusalem. Des pointures, parmi des écrivains, géographes, scientifiques, se sont attachées à la défense de l’environnement. La réflexion étant généralement portée sur le rapport entre l’humain, l’impact de son activité sur le climat et la transformation de sites naturels. Plus loin encore, comme l’a souligné Gilles Fumey, des textes bibliques évoquent une réelle intention de protéger la nature.

L’industrialisation galopante modifie des paysages que d’aucuns jugent remarquables, ou pas. Confronté à la destruction d’une barre HLM, de ce qui fut une usine, une forêt, une vaste plaine, un simple jardin... le vécu et le ressenti des uns n’est pas celui des autres, voire s’avére conflictuel. Et c’est sans compter sur l’effet papillon. Car il est constaté que la modification de paysages provoque des impacts sur le climat d’autres contrées.

Tous en sont d’accord. De la même façon qu’il est bon de savoir d’où l’on vient pour comprendre où l’on va, les avis des précurseurs méritent que l’on s’y intéresse. En conclusion, définir un climat passe par le ressenti de l’Humain.