geomatique

La géomatique, la géographie du quotidien !

Depuis une quinzaine d’années, la démocratisation d’internet, l’arrivée du GPS dans les voitures des particuliers ou encore le développement des jeux vidéo ont bousculé les codes, accéléré des processus… et obligé les géomaticiens à revoir leur façon de travailler !

La géomatique regroupe l'ensemble des outils et méthodes permettant d'acquérir, de représenter, d'analyser et d'intégrer des données géographiques. Cette composante de la géographie consiste donc en au moins trois activités distinctes : la collecte, le traitement et la diffusion des données géographiques. Voilà pour la définition euh… institutionnelle. Mais comment ça marche et qu’est-ce qu’on en fait ? La réponse à ces questions se trouve au Salon géo-numérique.

La géo-numérique, c’est l’autre nom de la géomatique. Plus moderne, plus punchy. Plus clair, aussi. On y retrouve bien sûr le rapport à la géographie mais surtout, plus explicite, la notion de numérique. Car si l’information est au cœur de la géomatique, les moyens de la transmettre ont évolué. Les satellites sont de plus en plus précis, les drones ont investi le ciel. L’imagerie spatiale et aérienne y gagne en qualité. Les données cartographiques sont une manne d’informations que les spécialistes transforment Vitesse grand V en statistiques ou en notes descriptives.

Le plus grand, le plus fort, le plus beau producteur de données en France, c’est historiquement l’IGN. L’Institut national pour l’information géographique et forestière est LE référent en termes de fonds de plan. La base de travail sur laquelle s’appuient les autres structures productrices de données, qui complètent et enrichissent les données en fonction de leurs activités et de l’échelle sur laquelle elles travaillent.

Voilà pour la collecte et le traitement des informations numériques. Reste la diffusion, en fonction de l’usage que l’on en fait. Et là, ça part dans tous les sens ! La collectivité territoriale abordera la gestion de la voirie, réfléchira à l’implantation de son banc ou au positionnement de son feu tricolore. Une entreprise de mobilité pourra apprécier le trafic en temps réel ou géolocaliser sa flotte. Et les secours, parlons-en ! Pompiers, police, gendarmerie ont besoin des données les plus précises et les plus récentes possibles pour intervenir sans perdre de temps. Grâce à la géomatique, ils ont accès à des données chiffrées sur la densité de population et peuvent prendre des mesures d’évacuation pertinente… A condition que ces données, ces cartes, ces statistiques soient les plus claires possibles. C’est là qu’intervient le facteur humain. Savoir interpréter les cartes, être à même de les simplifier à des fins de vulgarisation est un travail de professionnels. En la matière, les géomaticiens doivent être à l’écoute des besoins des décideurs et garder un œil toujours grand ouvert sur les politiques réglementaires. Bref, géomaticien, c’est un métier qui bouge, qui avance, qui court... aussi vite que les nouvelles technologies !

 

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