Le monde s’effondre mais pas la cathédrale


Près de 650 élèves de dix lycées issus de Grand Est ont eu la chance d'échanger avec deux invités du Festival International de Géographie.

A l’occasion de cette 34e édition, le conférencier et chercheur Pablo Servigne, ainsi que le jeune activiste pour le climat Hugo Viel, ont poussé les portes de la cathédrale pour rencontrer les élèves. Ces derniers ont pu faire entendre leurs voix en participant au débat frissonnant autour du thème de la collapsologie, animé par le directeur de projet et des relations publiques du groupe Valo. La destruction de la planète est irréversible ? Quel monde sera laissé aux futures générations ? De quoi décourager les lycéens du Grand Est. Et pourtant, Pablo Servigne et Hugo Viel ont voulu faire passer un tout autre message : il n’est pas trop tard pour préserver notre écosystème. 650 cerveaux en surchauffe ont apporté leur pierre à l’édifice en portant des discours d’espoir afin de sauver la planète bleue !

Et c’est sans surprise que les lycéens sont ressortis avec le sourire de la cathédrale.

« Moi ça m’a plu, j’ai trouvé ça intéressant. J’ai mieux compris la raison de leur activisme », explique Emilie, 17 ans. « Je recommande cette conférence-débat parce qu’on a la possibilité de se forger une opinion. Je me suis sentie vraiment concernée par ce qu’ils disaient », raconte Bérénice. « Lorsqu’ils ont parlé de leurs engagements, ça m’a touchée » affirme Julie.

« Ils nous ont demandé de poser, de lever les mains pour demander, par exemple, qui avait déjà fait des manifestations écologiques. C’était assez interactif », confie Lauriane.

« Ils parlaient beaucoup des jeunes donc on se sentait inclus », explique Noémie.

« On recommande cette conférence parce qu’elle n’est pas trop longue », pense Séléna.

« Quand on nous a demandé si on voulait avoir des enfants dans un contexte de surpeuplement de la planète, j’ai trouvé la question pertinente. Ce sont des interrogations qu’on se pose souvent », déclare Léa.

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