Régis Belleville

marie lescroart 

Reconnu comme l'un des meilleurs spécialistes français du Sahara, Régis Belleville travaille pour la communauté scientifique. Spécialisé dans la survie en zone hyperaride, il est l'auteur de nombreuses traversées en méharée, affrontant à chaque fois ces territoires désertiques en solitaire.

 

Bibliographie sélective 

memoires du desert

« Mémoires du désert »
aux éditions de La Martinière

 

Peu d’hommes osent affronter seuls les régions hyperarides du Sahara. Régis Belleville, "le Chamelier blanc", en a fait son terrain de prédilection et arpente ces zones dunaires depuis plus de quinze ans, à pied avec ses dromadaires. Méhariste, spécialisé dans la survie extrême en milieu désertique, il a été élu par l’Institut Géographique National et la Guilde Européenne du Raid, "Aventurier de l’année en 2002".

Aujourd’hui membre du comité directeur de la Société des Explorateurs Français, il oeuvre pour la communauté scientifique dans différents domaines (résistance à la déshydratation, climatologie des vents de sable, bactéries extrémophiles…). Depuis 1998, le dépassement de soi, la rencontre avec les peuples nomades et la découverte sans cesse renouvelée que le désert engendre, sont ses sources de motivation.

À travers ce récit, Régis Belleville raconte ses entraînements, ses observations de terrain, ses rencontres, avant son immersion dans ce qui sera sa plus grande aventure : sa tentative de traversée du Sahara dans son intégralité d’ouest en est, du couchant au levant, en suivant au plus près la ligne du 20e parallèle. Une expédition en solitaire de plus de 4 000 km, qui durera cinq mois. De la préparation de cette expédition à sa récupération in extremis dans les sables du Ténéré où il a failli perdre la vie, il nous fait partager ses souvenirs et nous livre son témoignage de première main sur les enjeux stratégiques de ces zones désertiques.

Régis Belleville dévoile ici pour la première fois ses missions de terrain pour les services secrets français. Au-delà de l’aventure, de la survie et de ses liens avec les nomades (Maures, Berrabiches, Touaregs, Kountas, Toubous…), il possède une connaissance unique de l’Ouest saharien, où sévissent l'organisation salafiste AQMI (Al-Qaida au Maghreb Islamique) et les trafiquants en tout genre.