Le « Bon vent » de Georges Pernoud Tous les téléspectateurs ou presque ont déjà rencontré, par petit écran interposé, Georges Pernoud, animateur de l'émission Thalassa depuis 1980, créée en 1975 et consacrée à la mer. Une heure d’entretien, animé toutes voiles dehors à la cathédrale par la journaliste Sarah Polacci, a permis à l'assemblée de mieux connaitre cette figure familière du P.A.F.
De son enfance à Rabat au Maroc où il a vu le jour en 1947, le journaliste explique n'avoir que peu de souvenirs. «J'éprouve toujours beaucoup plus de difficultés à regarder en arrière que vers l'avant !»
Fan des Chaussettes Noires, d'Eddy Mitchel, de Maurice Chevalier et de Johnny Hallyday, Georges Pernoud a parcouru le monde, caméra à l'épaule.
Plutôt que d'admirer son nombril, il préfère porter son regard sur les océans. L'animateur dévoile peu de sa personne, mais beaucoup de sa passion.
Lui, qui selon ses propres termes, «n'a rien fichu à l'école» a réussi sa carrière professionnelle. «Mais il faut bosser, beaucoup bosser...» Son univers, c'est la lumière, celle qui vient du ciel et traverse les flots. C'est le mugissement du vent quand ça bastonne fort du côté de la Bretagne du Nord dont il affectionne les couleurs.
Georges Pernoud possède le culte de l'amitié. Parmi d'autres contrées sur la planète, la Sibérie lui tient à cœur : «C'est un monde où l'on fait énormément attention à l'autre...» Marié, père de famille et grand-père, Georges Pernoud estime avoir de la chance. L'environnement l'interpelle : «Avec la mer, on ne triche pas !»
L'homme est avenant et ne prétend pas avoir la science infuse. Son parcours, il le confie en toute simplicité, c'est sa façon d'être, dans un livre préfacé par Érik Orsenna «Bon vent» aux Carnets du Nord.

Josée TOMASI