climat

Les climats ont leur histoire que la raison n’ignore pas !

Définir le climat n’est pas une chose simple. Car s’il faut bien sûr établir le lieu, il convient de ne pas omettre les critères de temps.

En fonction des éléments (connus ou pas) qui le constituent, le climat se modifie à l’échelle d’une journée, d’un siècle, d’un millénaire…

Comme l’expliquaient dimanche matin Samuel Nussbaumer, docteur en sciences naturelles de l’université de Zurich et Emmanuel Garnier, directeur de recherche CNRS, UMR de l’université de Franche-Comté, réunis lors d’une table ronde animée au temple par Alexis Metzger, directeurs scientifiques du FIG 2020, il est important d’étudier les variations passées. Cela pour envisager les changements climatiques futurs, mais aussi pour comprendre les rapports entre les sociétés et leurs environnements. La genèse d’événements phares, dramatiques parfois, se révèle d’intérêt historique certain. Il apparaît également qu’un lexique de la catastrophe mérite lui aussi d’être relevé avec précaution. Il est en effet remarqué une propension à considérer que les phénomènes sont inédits, du jamais vu. Mais existe-t-il des endroits sans histoires climatiques à répéter ? Il semble que non car, même en Afrique où la tradition orale reste de rigueur, ou en Asie, il existe des rapports relatés par des missionnaires, des militaires ou par tout autre témoin de faits particuliers. La mémoire est utile pour appréhender l’avenir climatique. Et le cas échéant pour prendre des dispositions et encore réaménager le territoire en tenant compte de l’expérience du vécu.