3

31e édition du FIG : le public toujours au rendez-vous !

31 ans après sa création, le FIG a su se réinventer et composer avec les nouvelles normes sanitaires. Malgré une matinée humide, le public a été au rendez-vous ce samedi 3 octobre.

Une offre riche, pour tous les publics

Si certains passants sont attirés par l’«artisanat» proposé, d’autres découvrent les animations avec joie ou au «hasard de la promenade». Souvent, c’est le Salon du Livre qui attire. Des enfants confient chercher des «livres avec des dessins», tandis que leurs parents attendent des dédicaces de leurs auteurs préférés. Une grand-mère explique gâter ses petits-enfants avec des bandes-dessinées, tandis qu’un père s’offre son «Noël avant Noël».

Le Parcours de la Gastronomie n’est pas en reste : qualifié de «délicieux», il rassemble petits et grands gourmands.

La gratuité de l’évènement séduit elle aussi : «La gratuité, c’est quelque chose de formidable, ça va avec la démocratisation de la géographie.»

Mis en place cette année, le système de billetterie pour réguler les entrées plaît : plusieurs passants sont favorables à sa pérennisation, qui permet de s’assurer une place lors des conférences.

Une tradition dont on ne se lasse pas !

Pour les curieux interrogés, le FIG est une véritable «tradition» ! Déodatiens «d’adoption», ou «visiteurs fidèles», tous disent venir «tous les ans».
Pourquoi tant de fidélité ? Le «contact humain», «l’animation de la ville» et les «divertissements variés» sont évoqués. «L’ambiance agréable», la «dynamisation» et le «rassemblement culturel» sont également mentionnés.

Des adolescents, interviewés un paquet de churros à la main, justifient leur présence par un attrait pour l’écologie : «si je suis ici, c’est pour questionner l’état actuel de la planète».

Quant aux professeurs ayant assisté aux conférences, ils expliquent : «je viens pour enrichir ma formation, j’apprécie de rencontrer les géographes au cœur de l’actualité», mais aussi : «je viens voir des personnalités connues et assister à des activités ludiques ; je veux me connecter aux enjeux contemporains».

Côté exposants, ils témoignent de la convivialité du Festival : «ce que j’attends du FIG, c’est vraiment le contact humain, tant avec les autres festivaliers qu’avec les passants». Pour eux, le Festival est un incontournable qui permet de «se retrouver entre habitués.»

La géographie : une discipline enfin mise en avant

Ce qui fait la particularité du FIG et sa popularité, c’est, enfin, le défi relevé : celui de mettre au goût du jour une matière trop souvent effacée au profit de l’Histoire, finalement peu connue : «avec le FIG, on se rend vraiment compte de la richesse de la géographie, de ce qu’offre cette discipline, de son potentiel».

Un Déodatien conclut : «le FIG, c’est la capacité à rassembler des gens de tous les continents dans une ville qui gagne à être (re)connue».

1

 

2